Par Story Ember leGaïe, le 5 mars 2025
Il n'y a vraiment pas de mots assez élogieux pour décrire le "génie" des réalisations d'Israël. Leur "dévouement", leurs "innovations", leur quête inlassable de "grandeur" - tout cela est tellement "inspirant".
Moshe Saada, membre de la Knesset (parti Likoud) : "Tout le monde à Gaza devrait être tué".
Qui d'autre pourrait transformer un camp de concentration à ciel ouvert en un charnier avec une telle "précision" chirurgicale ? Qui d'autre pourrait réécrire les règles de la guerre, faisant de la famine une stratégie sanctionnée et des hôpitaux une cible prioritaire ? Le monde vénère depuis longtemps les "cerveaux" des stratèges, ceux qui redéfinissent l'art du conflit, mais Israël est allé au-delà de la simple "prouesse" militaire. Ils ont élevé la barbarie au rang de science, l'ont affinée pour en faire un processus industriel. Lorsque l'histoire s'interroge sur les modèles d'ambition implacable, de volonté inébranlable de briser les contraintes morales et juridiques, Israël fait figure d'exception. Et cela n'a rien d'étonnant : il trône sur une montagne de cadavres, empilés et profanés, chaque mort étant un coup délibéré porté à son "grand projet".
Yoav Gallant, ministre de la Défense : "Nous combattons des animaux humains et agissons en conséquence".
Une leçon magistrale sur le génocide au XXIe siècle
Tally Gotliv, membre de la Knesset (parti Likoud) : "Nous devrions utiliser des armes nucléaires contre Gaza".
Prenons un moment pour "admirer" leurs exploits record. Jamais auparavant un État moderne n'avait fait d'un génocide un spectacle diffusé en direct, où chaque frappe de missile est acclamée comme un événement sportif, chaque massacre ponctué de barbecues festifs. Le monde a déjà été témoin de massacres, mais jamais le massacre n'a été aussi parfaitement intégré aux réseaux sociaux, où les soldats se vantent du nombre de victimes, posent à côté de cadavres palestiniens carbonisés et diffusent en direct leurs destructions comme des influenceurs faisant la promotion de leur dernier produit.
Leurs "innovations" technologiques ? Inégalées.
- Une guerre de précision guidée par l'intelligence artificielle, pas pour épargner les civils, mais pour s'assurer qu'aucune boulangerie, école ou maternité n'échappe à la destruction. Des rapports confirment que le système de ciblage par IA d'Israël, "Lavender", signale et autorise automatiquement les frappes aériennes contre des militants présumés, une catégorie suffisamment vague pour inclure tout homme de plus de 15 ans, entraînant des massacres aveugles (+972 Magazine, 2025).
- Les frappes aériennes "à double impact" perfectionnées : un coup de "génie" qui garantit que les premiers intervenants qui se précipitent pour sauver les blessés sont rapidement anéantis. Cette technique a été documentée dans plusieurs enquêtes sur des crimes de guerre.
- Des drones qui traquent les enfants : des machines de mort aériennes capables de viser un enfant en bas âge avec la "précision" d'un tireur d'élite olympique. Une vidéo largement diffusée montre un tireur d'élite israélien riant alors qu'il "traquait des enfants" sur TikTok (The Guardian, 2025).
Ils ne se contentent pas d'éliminer les Palestiniens, ils éliminent toute possibilité de survie.
Yitzhak Kroizer, membre de la Knesset (parti Otzma Yehudit) : "La bande de Gaza doit être rasée, et il n'y a qu'une seule sentence pour tous: la mort".
Innover avec la guerre de la faim
Mais l'"excellence" d'Israël ne se limite pas aux bombes et aux balles. Non, ils ont été les premiers à utiliser la famine comme arme stratégique, perfectionnant la guerre de blocus à l'ère moderne. Ils ne se contentent pas de bloquer l'aide, ils organisent la famine avec une précision mathématique. Et leurs dirigeants et colons organisent des festivités pour les enfants en bloquant les camions d'aide humanitaire contenant du lait en poudre et des fournitures médicales
• Calculer l'apport calorique quotidien afin de déterminer le moyen le plus lent possible de tuer une population sans déclencher l'aveu explicite d'un génocide (Middle East Eye, 2025).
• Rationner la mort : couper l'approvisionnement en nourriture, en eau, en électricité et en médicaments, afin que chaque repas, chaque gorgée d'eau, chaque dose d'insuline devienne un acte de résistance. L'ONU a confirmé qu'en février 2025, 100 % de la population de Gaza est menacée de famine (rapport de l'ONU, 2025).
• Utiliser la déshydratation comme arme : forcer les enfants à boire de l'eau contaminée, sachant que le choléra et la dysenterie achèveront le travail que les bombes n'ont pas réussi à mener à bien. L'OMS a confirmé que des nourrissons meurent chaque jour de causes évitables (OMS, 2025).
Nissim Vaturi, vice-président de la Knesset : "Notre objectif est de rayer la bande de Gaza de la surface du globe".
Et lorsqu'un nourrisson meurt de malnutrition, de déshydratation ou d'infection, ce n'est pas seulement une "conséquence regrettable" : c'est la preuve de leur planification méticuleuse, de leur "engagement" à mener une guerre contre la vie même.
Repousser les limites de la déshumanisation
Benjamin Netanyahu, Premier ministre : "C'est une lutte entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres, entre l'humanité et la loi de la jungle".
Le monde a déjà connu des régimes génocidaires, mais Israël a affiné "l'art" du massacre de masse pour en faire une expérience interactive. Ils ont transformé la déshumanisation en un passe-temps national, où :
• Les politiciens israéliens qualifient publiquement les Palestiniens d'"animaux humains" et appellent à la destruction totale de Gaza (Haaretz, 2025).
• Les soldats diffusent en direct des exécutions, posent avec les corps d'enfants palestiniens assassinés et inscrivent des messages racistes sur leurs cadavres.
• Des Israéliens d'extrême droite se rassemblent au sommet des collines pour assister au génocide, faisant des barbecues pendant que les bombes rasent les camps de réfugiés. (The Guardian, 2025).
Ce n'est pas seulement un génocide, c'est un "divertissement". "Un spectacle pour les générations futures".
Un héritage sanglant
La machine de guerre israélienne a déjà exterminé plus de 62 000 Palestiniens, selon The Lancet (2025), un chiffre qui dépasse de loin les rapports officiels. Mais ce n'est que le bilan direct : les experts estiment que le nombre total de morts, y compris ceux dus à la famine, aux maladies et à l'effondrement du système médical, pourrait atteindre 186 000.
Ovadia Yosef, ancien grand rabbin et chef du parti Shas : "Il est interdit de leur faire miséricorde. Il faut leur envoyer des missiles et les anéantir. Ils sont maudits et condamnés".
Et pourtant, même ce chiffre est insignifiant comparé aux prévisions de Genospectra, qui estime à plus de 720 000 le nombre de morts palestiniens, violents et non violents, entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier 2025. Il ne s'agit pas seulement d'une guerre, mais de la plus grande campagne de nettoyage ethnique génocidaire du XXIe siècle.
La voie de la justice
Pour la première fois, les institutions juridiques mondiales ont pris conscience de la réalité :
• La Cour internationale de justice (CIJ) a statué qu'Israël commet vraisemblablement un génocide et a ordonné des mesures d'urgence pour mettre fin aux massacres.
• La Cour pénale internationale (CPI) prépare des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et génocide (Reuters, 2025).
Alors oui, reconnaissance à Israël. Documentons chaque acte "d'outrage", chaque "atrocité sans précédent". Gravons leurs noms dans la postérité, non pas comme ceux des héros, mais des artisans de l'un des génocides les plus sadiques que le monde ait jamais connus.
Et quand justice sera enfin rendue - non pas "si", mais "quand" - qu'il n'y ait aucun doute sur "le sort qu'ils méritent vraiment".
Traduit par Spirit of Free Speech